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Institut des Traditions du Japon /日本伝統協会 / Institute of Japanese Traditions / Nihon Dento Kyokai /
25 juillet 2011

La chasse à la baleine : mensonges et réalité

Etant donné  que ce sujet est exploité par des organisations de fanatiques et de faux écologiques "Sea Sheperd" et "Greenpace " (qui sont en fait des trusts commerciaux racistes et fascistes, il faut arrêter de qualifier des neo nazis "d'écologistes") pour répandre le racisme  et la xénophobie anti - japonaise, il est interessant d'étudier un peu des données réelles disponibles sur le sujet.

D'après les données fournies par les scientifiques français membres de la commission internationale de la chasse à la baleine, il existe des moratoires acceptés par un certain nombre de pays sur ce sujet.

Le Japon a adhéré au moratoire qui proposait de supprimer la chasse  commerciale à la baleine, et  il respecte ce moratoire.

Mis à part ce moratoire, le Japon avait demandé d'ajouter une catégorie de chasse cotière à petite échelle , qui n'a jamais été prise en compte. ( ceci concerne la protections des petits artisans pêcheurs).

II existe donc plusieurs catégories :

- La chasse commerciale : pratiquée par la Norvège et l'Islande. Il y a peu de demandes pour la consommation humaine, aussi cette pêche est orientée pour la nutrition des animaux et l'industrie.

Avant le moratoire, les effectifs capturés annuellement par la chasse commerciale atteignaient des niveaux 50 à 100 fois supérieurs aux captures commerciales actuelles. Les principales flottilles baleinières industrielles étaient celles du Japon, de la Norvège et de l’Union soviétique, tandis que dans nombre d’autres pays, dont la France, cette activité était déjà sur le déclin bien avant l’instauration du moratoire. Pendant les deux décennies qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, environ 30 000 baleines, toutes espèces confondues, furent tuées chaque année lors d’opérations industrielles lourdes. Actuellement il n'y a donc plus de chasse à la baleine lourde.

- La chasse aborigène de subsistance a été distinguée des chasses commerciales pratiquées par les sociétés industrielles afin de permettre une gestion spécifique des pratiques de chasse menées par les sociétés traditionnelles pour lesquelles la chasse à la baleine correspond à un besoin nutritionnel, revêt une dimension culturelle et donne lieu à un partage des produits baleiniers au sein de la communauté. Cette forme de chasse est reconnue et gérée par la C.B.I. en Tchoukotka (Extrême-Orient sibérien ; Russie), en Alaska (États-Unis), au Groenland (Danemark) et à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, dans les petites Antilles.

Cette chasse n’est pas soumise au moratoire ; en conséquence, des quotas continuent d’être votés régulièrement dans le cadre de l’A.W.M.P. sur la base des besoins nutritionnels exprimés par les populations concernées et des simulations permettant d’évaluer le risque que ces prélèvements représentent pour les stocks de baleines exploités. En 2008, 130 baleines grises et 2 baleines du Groenland ont été harponnées par les Tchouktches et 50 baleines du Groenland par les Inuit d’Alaska, tandis que 163 petits rorquals et 16 rorquals communs ont été tués par les Inuit groenlandais conformément aux quotas votés par la C.B.I. Dans les petites Antilles, de 0 à 4 baleines à bosse sont capturées par an.

Le Japon ne participe donc pas non plus à ce type de chasse.

- La chasse sous permis spécial, dite aussi chasse scientifique, est prévue dans les règlements de la C.B.I. depuis sa création. Une disposition (article VIII de la Convention) prévoit que chaque pays membre peut s’octroyer des quotas de baleines à des fins de recherche scientifique, sous réserve de présenter les objectifs du projet scientifique, de déclarer les captures réalisées et de rendre compte des résultats obtenus. Les captures effectuées dans ce cadre sont commercialisables et ces quotas ne sont soumis à aucune décision ou vote de la Commission.

Le Japon participe à ce type de  chasse, (appelée pêche au Japon). Cette activité concerne  essentiellement des petits rorquals. Certains détracteurs critiquent le Japon et l'Islande de pratiquer une "pêche scientifique", qui n'aurait pas vraiment d'utilité scientifique. Pourtant on reconnait en même temps en occident que les données scientifiques actuelles sont insuffisantes pour évaluer réellement les populations de cétacés. Certaines sortes de baleines sont en surnombre, ce qui parait logique, étant donné que les chasses importantes à la baleine sont arrêtées depuis déjà longtemps. 

Etant donné qu'il n'y a pas de demandes venant des consommateurs de poissons , cette viande n'étant pas appréciée,et qu'il n'y a pas non plus vraiment d'intérêts économiques à pratiquer la pêche à la baleine,( la Nasa utilise cependant l'huile de baleine) certains pensent que le Japon et l'Islande la maintienne uniquement pour des raisons  de principes, pour résister à des pressions effectuées par les pays occidentaux ou les pays qui ont une mentalité qui tend à vouloir dicter une certaine vision du monde à tous les peuples. Les Islandais et les japonais, ayant toujours manifesté un esprit d'indépendance et de défense de leur liberté.

D’autres catégories

D’autres formes de chasse existent mais elles ne sont pas gérées par la C.B.I.

Les chasses des pays tiers concernent les captures des pays non membres de la C.B.I. Deux pays tiers pratiquent encore régulièrement une chasse à la baleine qui s’apparente dans son déroulement à la chasse aborigène de subsistance : le Canada, qui accorde un quota de 3 baleines du Groenland par an aux Inuit de la province du Nunavut ; l’Indonésie, qui exploite de 2 à plus de 50 cachalots. Ces chasses ne sont pas soumises à l’évaluation ni au vote de la C.B.I. Le Canada, l’un des pays fondateurs de la C.B.I., s’est retiré de cette commission afin que les modalités de co-gestion de la chasse par le gouvernement fédéral et les Inuit ne subissent pas les aléas de la politique internationale sur les chasses baleinières.

- Les chasses illégales sont, par définition, les captures de baleines non réglementées et non déclarées réalisées par les pays membres de la C.B.I. en violation des règles communes que ces mêmes pays ont acceptées. Les chasses des pays tiers ou les chasses des pays membres opérant sous le régime dérogatoire des objections ou des réserves aux dispositions votées dans le cadre du règlement de la C.B.I. ne sont pas illégales.

Donc on peut penser que cette catégorie doit concerner les braconniers. Ceci ne concerne pas le Japon, le pourcentage de personnes au Japon qui ne respectent pas les lois étant beaucoup plus faibles que dans d'autres parties du monde. (ceci est valable aussi pour les pays nordiques, comme la Finlande, ou la population est extrement respectueuse).

- La petite chasse côtière

La petite chasse côtière est une catégorie de chasse dont le Japon demande en vain la création depuis qu’il a accepté le moratoire sur la chasse commerciale. Ce pays développait auparavant deux formes de chasse : une chasse pélagique industrielle, essentiellement en Antarctique, et une chasse côtière plus artisanale. Cette dernière ciblait des petits rorquals du Pacifique nord lors de leurs migrations au large de la côte est du Japon. Dans les deux cas, les produits baleiniers étaient commercialisés par les circuits de distributions nationaux. Ces deux formes de chasse ont cessé avec l’adoption du moratoire par le Japon. Depuis lors, ce dernier ne cesse de revendiquer l’octroi d’un quota de 50 captures pour ces chasseurs côtiers, sans succès à ce jour.  ( Encyclopaedia Universalis ).

 Conclusion: avec ce petit exposé, on peut donc aisément comprendre que le Japon se soucie de protéger  la pêche artisanale, tout en respectant les principes de la protection des baleines, et autres espèces de cétacés, contre la chasse commerciale.

Bibliographie

 

C.S. Baker P.J. Clapham, « Modelling the past and future of whales and whaling », in Trends in Ecology and Evolution, vol. 19, 2004 / S. Ferson M. Burgman. Quantitative Methods for Conservation Biology, Springer, 2008 / W.E. Perrin, B. Würsg J.G.M. Thewissen, Encyclopedia of Marine Mammals, Academic Press, 2002 / D. Robineau, Une histoire de la chasse à la baleine, coll. Planète vivante, Vuibert, 2007.

 
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